Malmené par le fleuriste qui l’emploie, Seymour cultive en secret une plante exotique. Problème : l’étrange végétal est carnivore… Un spectacle déjanté et familial, dans la pure tradition de cette comédie musicale à succès, drôle et horrifique à la fois.

Le film américain de 1960, signé Roger Corman, est une comédie d’horreur dont le succès inspira à deux collaborateurs des Studios Disney, l’auteur Howard Ashman et le compositeur Alan Menken, la comédie musicale Little Shop of Horrors. Créée en 1982 à Broadway (Off-Broadway), elle a gardé l’affiche pendant cinq ans d’affilée et à son tour inspiré un film musical à Frank Oz, en 1986.

Cette production imaginée par Maxime Pascal, et mise en scène par Valérie Lesort et Christian Hecq, poursuit la tradition de la comédie musicale dans une version française et à grand renfort de surprises scéniques.

Alain Françon met en scène l’unique pièce de théâtre de Claude Simon, Prix Nobel de littérature. 

Un huis clos, installé dans deux vastes cabinets de toilette séparés par une mince cloison, met en scène deux couples en crise. Les parents d’un côté, leur fils et sa femme de l’autre. Avec un humour désopilant, l’auteur nous plonge au cœur d’une tragi-comédie de haute tenue. Une sorte de boulevard écrit par un Prix Nobel. 

Alain Françon orchestre cette partition implacable, portée notamment par Catherine Hiegel et Léa Drucker, un duo magistral. 

60 ans après son premier engagement professionnel dans ce même théâtre, Catherine Hiegel revient aux Bouffes Parisiens pour incarner ce rôle démentiel de Sabine. 

Textes, poèmes
Et
Victor Hugo vu par Charles Péguy et Charles Baudelaire

«J’ai fait une première lecture de textes et poèmes de Victor Hugo devant le public en juin 2021, dans les jardins de la Maison de Chateaubriand. Contrairement à la phrase d’André Gide, pourtant fin analyste, « Quel est le plus grand poète français ? Victor Hugo, hélas », il y a pour moi des éblouissements dans les écrits de Victor Hugo qui dépassent l’artisan doué, et des bonheurs d’écriture qui surgissent de sa création très féconde.

Parallèlement au spectacle sur La Fontaine et le confinement que je joue depuis 2022, j’ai eu envie de revenir à cet exercice plus austère, afin de proposer au public une pure lecture de textes, et notamment le sublime Booz endormi, que Marcel Proust définissait comme le plus beau du 19ème siècle, des poèmes sur la mort de sa fille ou des commentaires d’écrivains comme Charles Baudelaire et Charles Péguy sur Victor Hugo. La lecture démarre au moment de son exil à Jersey et Guernesey, et évoque notamment la mort de sa fille Léopoldine.

Je dédie cette lecture à la réalisatrice Sophie Fillières, qui nous a quittés cet été 2023, avec qui j’ai eu l’immense plaisir de préparer un film sur Victor Hugo.»

Fabrice Luchini

En quelques mois, Moguiz est devenu un véritable phénomène sur les réseaux sociaux grâce à sa galerie de personnages qu’il improvise et interprète avec une acuité aiguisée.

Son sens inné de portraitiste d’hommes et de femmes de tous horizons (prof, secrétaire, comptable, parents, enfants…) lui a permis de créer un rendez-vous attendu chaque jour sur ses différents réseaux, par un public très diversifié.

Moguiz racontera une partie de son parcours et fera vivre ses personnages les plus emblématiques sur scène, à partir du 20 octobre, à la Porte Saint-Martin.

Le chef d’œuvre de l’absurde de Samuel Beckett.

Winnie parle, s’accroche, s’enfonce. Enterrée jusqu’à la taille, puis jusqu’au cou, elle déroule inlassablement le fil de ses souvenirs, ses rituels, ses illusions de bonheur. Face à elle, Willie, mutique, presque absent. 

Dans cette pièce emblématique de Samuel Beckett, Alain Françon met en scène une existence suspendue, entre immobilité et flot de paroles. Dominique Valadié interprète Winnie, figure à la fois tragique, drôle et tenace, dans un huis clos poétique et déroutant.

Thierry Lhermitte présente une création inédite de Charles Pépin, inspirée de son essai La rencontre, une philosophie. Dans ce spectacle, parsemé de lectures, de textes littéraires ou philosophiques, de poèmes, de dialogues de films et de paroles de chansons, Thierry Lhermitte explore la richesse des rencontres sous toutes leurs formes : amoureuses, amicales, professionnelles, spirituelles ou artistiques. Il nous livre un véritable voyage philosophique et interroge la nature profonde de la vraie rencontre. Celle qui bouleverse, transforme et marque durablement. Un cheminement émotionnel révélant que rencontrer l’autre, c’est aussi se rencontrer soi-même.    
 

Josiane Balasko et Marilou Berry réunies pour la première fois sur scène dans un duo mère-fille. Une pièce écrite sur mesure pour ces deux grandes interprètes.

Le soir de Noël, Frédérique rend visite à sa fille Mathilde, enfermée depuis des années dans une relation marquée par la violence conjugale. Derrière cette initiative impulsive, se dessine le désir inconscient de libérer sa fille.

Mais face à une mère aussi déconcertante qu’attachante, Mathilde, habituée à l’emprise masculine depuis l’adolescence, saura-t-elle entendre cet appel au sursaut ?

“Ça, c’est l’amour” propose une immersion au cœur d’une histoire familiale où la transmission des blessures semble inscrite dans les gènes.

L’humour, la tendresse et l’humanité des personnages permettent de traiter la complexité des liens familiaux sans détourner le regard, mais sans non plus tomber dans le pathos.

Après Née sous Giscard, L’esprit de contradiction et Le temps de vivre, retrouvez la nouvelle création de Camille Chamoux Ça va Ça va.

« Dites, quelqu’un connait un gastroentéro de compétition ? Une adresse d'hypnotiseur ? Ou un psychanalyste ? 
Non pardon un psychiatre en fait.

Moi, jusqu’à y’a pas si longtemps, j'étais immortelle.

J’ai ingéré en toute insouciance tous les trucs interdits, inclus glutamate, aspartam, nitrite de sodium, tellement de conservateurs que mon cadavre ne se décomposera officiellement pas.

Mon corps s’est échoué sur des lits, en black-out, en burn out, en coma éthylique, d’où je me suis toujours relevée vaillante comme tous les petits poneys endurants de mon espèce.

J’ai eu des groupes whatsapp où ça parlait d’amour, de sexe, de musique, ET SOUDAIN, de médicaments contre la polyarthrite précoce. 

Donc : toute ma première partie de vie à oublier mon corps, et d’un coup, j’ai vu la santé émerger dans ma vie. 

La santé physique et mentale, fluctuante ; la mienne, celle des autres... LA MORT. 

On fait quoi avec ça ? 

Un spectacle.

Drôle, de préférence. »

Camille Chamoux

Amnesty International présente le “Live Magazine des droits humains”, un spectacle best of

Le temps d’une soirée, journalistes, photographes et artistes montent sur scène pour raconter des histoires de journalisme qui résiste, des enquêtes qui changent le monde – parfois au prix de la vie, souvent à celui de l’exil – et des destins qui font basculer le cours de l’Histoire. Il sera ainsi question de courage collectif et de combats solitaires, de liberté de la presse, d’opinions dissidentes, et de fragilité – celle de l’État de droit et celle de notre humaine condition. Un spectacle unique, riche en aventures, qui tient en haleine, bouleverse, et fait rire aussi. Des voix que vous n’entendrez nulle part ailleurs. Le tout en musique : à chaque récit, son rythme, son tempo, sa mélodie, sa fantaisie, son supplément d’âme. 

Au programme (à venir : la programmation)

Amnesty International, c’est quoi ? 

Un mouvement de plus de 10 millions de personnes qui se battent chaque jour et partout dans le monde pour promouvoir et faire respecter l’ensemble des droits humains inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Une ONG soixantenaire, Prix Nobel de la paix 1977, dont la devise depuis sa création est : « Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres ». Une organisation 100 % indépendante de tout gouvernement, de toute tendance politique, de tout intérêt économique et de toute croyance religieuse. Sa méthode ? Enquêter, alerter, agir. 

Live Magazine, c’est quoi ? 

Un journal vivant, une soirée unique au théâtre, pendant laquelle des journalistes, des photographes, des artistes se succèdent sur scène pour raconter une histoire enquêtée. Les « pages » se tournent, les « rubriques » s’enchaînent, alors que résonnent des récits intimes et planétaires, fondamentaux pour ceux qui les racontent, inoubliables pour le public qui les écoute. Il faut vivre l’instant… en être ou pas. 

Après Un chapeau de paille d’Italie, Alain Françon dirigera de nouveau Vincent Dedienne, cette fois dans le rôle-titre du Mariage de Figaro.

C’est l’une des pièces les plus connues et jouées du répertoire de Beaumarchais.

Le jour de son mariage avec Suzanne, Figaro découvre que son maître, le comte Almaviva, tente de séduire sa fiancée. Aidés de la comtesse, Figaro et Suzanne vont déjouer ses manigances à coups de ruses, de déguisements et de quiproquos.

Sous la comédie vive et brillante on retrouve une critique des privilèges et des rapports de pouvoir, annonciatrice des bouleversements de la Révolution française.

Micha Lescot et Alix Poisson interpréteront le couple Almaviva. Noémie Lvovsky sera Marcelline. Quant à Suzanne, Alain Françon confiera le rôle à une jeune révélation, Ana Blagojevic.

Après avoir sorti sept albums de chansons originales et deux albums instrumentaux, après avoir publié un livre autobiographique dans lequel textes et dessins se partagent la narration d’une enfance et d’une adolescence à la campagne aussi haute en couleur que sa vie d’artiste accompli, après s’être produit en concert pendant plus de vingt ans dans tout ce que la francophonie compte de scènes dédiées à la chanson, Albin de la Simone rassemble enfin sur la scène du théâtre parisien le Petit Saint-Martin l’ensemble de ses moyens d’expression en un spectacle à son image.

Dans Mes battements, entouré d’instruments et devant un écran en demi-cercle, il chante, joue, parle et dessine, convoquant, plus intime et unique que jamais, les émotions douces et fortes qu’il cultive depuis toujours.

La carte d'adhésion vous permet de bénéficier d’un tarif préférentiel sur toutes les productions des Théâtres de la Porte Saint-Martin, du Petit Saint-Martin et des Bouffes Parisiens.
 

La carte d'adhésion coûte 30 euros.
La carte est valable 18 mois à partir de la date d’achat et elle est valable pour 2 places par spectacle.